premier essai

Et voila la forge à gaz a ronflé hier. J'ai fait mes premiers pas dans la confection d'un damas.


première étape, nettoyer le câble, le dégraisser. Je l'ai fait tremper dans de l'essence, puis je l'ai brossé avec une brosse métallique, enfin je l'ai chauffé au chalumeau pour en le ver l'essence. Je ne suis pas certain que ce soit la meilleur méthode, mais je n'en ai pas trouvé d'autre.



Ensuite il faut faire monter la température du câble jusqu'au blanc soudant; Je n'en avais jamais vu jusqu'à présent, et donc à aucun moment je n'étais sûr d'être à la bonne température. Mais bon le feeling fait parfois bien les choses.



Une fois la première soudure terminée et le câble suffisamment écrasé,


Il faut lui insérer un tôle d'acier dur (XC75) pour faire le tranchant.


Quelques points de soudure m'ont permis de tenir l'ensemble. La "trousse" est prête. Ensuite on recommence les étapes de soudure, et d'étirage.




Pour l'instant le dessin n'apparaît pas des masses car moins l'acier est poli et moins on voit le dessin. ça va venir;



Comme ça c'est mieux!A gauche c'est une fois poncé et poli à droite c'est avant le ponçage. On voit pas mal de défauts de soudure....:(

Je n'ai pas parlé du borax. Là j'y suis allé au petit bonheur la chance, mais sur la fin ça allait mieux. Le gros souci c'est que la litière pour chat que j'ai mise au fond de la forge pour la protéger des attaque du borax avait tendance à se coller à la trousse.
Autre difficulté, lorsque j'ai inséré la plaquette de XC75, ma soudure de fixation au "manche de la trousse n'a pas tenu. Donc quand je tapais sur la bigorne ronde pour étendre la trousse, elle rebondissait, pliait c'était le cirque. Je n'ai donc pas pu allonger la barre comme je voulais; Elle s'est plus élargie qu'allongée...
La prochaine fois cela ira beaucoup mieux;
C'EST EN FORGEANT QU'ON DEVIENT FORGERON....

Le Roitelet

Ce matin le soleil se levait sur l'horizon encore blanc du givre de la nuit. Bien que le printemps tarde à faire pointer le bout de son nez, les oiseaux chantent timidement. Un roitelet s'est posé sur une branche du cerisier encore dénudé par l'hiver. C'est alors qu'un rayon du soleil blanc de ce matin de mars vint faire étinceler la plaque de glace sous l'oiseau. Il en redoubla son chant et d'autres lui répondirent. De cet éclat est né la couronne de ce couteau droit dont la lame rappelle le bec de l'oiseau chanteur enchanteur.



Le roitelet a mis sa couronne: guillochage sur le dos.



La lame est en XC75 stock removal.



Le manche est en matière synthétique très dure, imitant à merveille la corne. A l'origine le manche devait être en pointe de bois de cerf mais une des 2 plaquette a fendu au montage. Donc j'ai refait le manche.

Elle est arrivée

C'est Noël après l'heure. Merci Laurence. Quand elle m'a été livrée, j'étais tellement excité que je suis parti faire un tour à vélo pour me calmer. en rentrant, j'ai tout déballé.





Vu le contenu les amateurs comprendront que l'objectif est le damas. Mais d'abord il faut monter le jouet, lui préparer un support et mettre en route.



La table est faite avec des tubes d'un clic clac que j'avais démonté il y a quelques temps. Le pire c'est que j'ai failli tout jeter il y a un mois!!!!



et voila le travail. Les puristes diront que j'aurais due la fabriquer moi même, mais pas le temps et surtout pas assez sûr de mes soudures pour me lancer dans ce genre de bricolage. Le gaz quand ça fait BOUM, ça fait mal...

Le Philou

Comme son nom l'indique (mais pas l'orthographe "Le Philou a un petit air malicieux qui pourrait bien donner du fil à retordre à son propriétaire



Ce couteau est destiné à un coureur des bois père d'un copain motard qui m'a fourni la matière pour le manche: beau cuir.



Les inserts sont des rondelles de cuir que j'ai teinté et le blanc est toujours du plastique de carte type carte banquaire.



La lame est forgée dans du XC 65 trempe à l'huile et revenu 2 fois une heure à 200°
La garde et le pommeau sont en laiton.



Il ne me reste plus qu'à lui faire un joli costume

Je joue la carte de la sobriété pour laisser au manche toute la valeur.